Commencer sa carrière en droit : maximiser vos chances de succès

Commencer sa carrière en droit : les facteurs qui maximisent vos chances de succès

En tant que recruteurs, nous rencontrons des avocats à toutes les étapes de leur carrière, des juniors aux conseillers principaux. Au fil des années, nous avons souvent offert des conseils informels aux jeunes avocats qui entrent sur le marché du travail juridique après avoir réussi le Barreau, et nous sommes reconnaissants de la reconnaissance et des retours reçus.

Certains jeunes avocats ont un excellent parcours académique, de solides compétences en entrevue et en présentation, et sont rapidement recrutés par le biais de la Course aux stages dans le cabinet de leur choix. D’autres peinent à se faire remarquer. Certains hésitent sur la voie à suivre et ne réalisent pas l’impact stratégique de cette première décision de carrière. Le premier cabinet ou entreprise dans lequel vous travaillez influence souvent la manière dont vous serez perçu par la suite et peut soit limiter, soit favoriser vos opportunités futures.

Pour vous aider à naviguer dans les choix et décisions à venir, SHORE & Associés propose cinq stratégies concrètes pour vous guider au début de votre parcours professionnel.

1. Moyenne cumulative (GPA) : un facteur stratégique                                                                                                                                                         

Votre moyenne cumulative peut avoir une influence significative sur vos options, en particulier auprès des cabinets nationaux.Une moyenne élevée est souvent exigée par les cabinets nationaux ou internationaux. Si intégrer un grand cabinet correspond à votre personnalité et à vos objectifs de carrière, les années passées comme avocat en cabinet ouvriront des portes vers des opportunités futures, que ce soit pour devenir associé ou accéder un rôle de leader en droit.

Si votre moyenne est plus modeste et que vous vous sentez plus à l’aise dans un cabinet boutique ou à un service juridique d’entreprise, soyez honnête avec vous-même. Il n’y a pas de parcours unique en droit. Vous brillerez dans un environnement qui valorise votre approche et votre intégration à l’équipe. Une moyenne plus basse peut refléter une réalité académique où vous avez peut-être travaillé à temps plein en parallèle, ou vécu des circonstances personnelles ayant affecté votre concentration. Profitez-en pour l’expliquer dans votre CV ou en entrevue.

2. Trouver les opportunités cachées                                                                                                                                                                                                 

Le marché caché de l’emploi représente une part importante des opportunités disponibles. Pour y accéder, activez votre réseau : participez aux événements du Barreau, contactez des avocats sur LinkedIn, demandez des rencontres informelles et misez sur les relations avec les anciens de votre école.Si le contexte économique réduit les opportunités, ne négligez pas les mandats à court terme. Un conseil difficile à entendre : ne compromettez pas votre domaine de pratique ciblé. Cette première « étiquette » professionnelle est difficile à changer. Si vous visez le droit des affaires, commencer en litige pourrait nuire à votre performance et à vos chances d’être considéré pour un autre domaine plus pertinent.

3. Reconnectez avec vos professeurs et contacts – et trouvez un mentor                                                                                                                         

Les professeurs peuvent vous introduire dans la communauté juridique : cabinets, agences gouvernementales, ONG, milieu universitaire. Vos relations avec eux peuvent déboucher sur des résultats concrets pour votre carrière. Ils peuvent vous guider et vous donner accès à des événements de réseautage et à des mentors précieux.N’hésitez pas à demander conseil à des avocats expérimentés dans votre réseau. Ils peuvent vous aider à prendre des décisions stratégiques et devenir des mentors réguliers. Ces professionnels chevronnés sont souvent enthousiastes à l’idée de soutenir les jeunes avocats.

Chez SHORE & Associates, nous constatons la différence que fait une bonne préparation à l’entrée sur le marché du travail. Le réseautage peut renforcer votre confiance, vous aider à viser les meilleures opportunités et même améliorer vos performances en entrevue. Tout le monde ne vient pas d’une famille d’avocats, alors créez cette « famille » pour vous-même. Trouvez des modèles, des mentors, des conseillers. Les professionnels sont souvent plus généreux qu’on ne le pense. N’ayez pas peur de les contacter.

4. Si vous n’obtenez pas d’offre après votre stage : rebondissez                                                                                                                                           

Ne pas être retenu après le stage n’est pas un échec, mais une occasion de redéfinir votre parcours. Les cycles économiques influencent les tendances d’embauche dans les cabinets et les services juridiques, notamment le nombre de jeunes avocats requis par les groupes de pratique.Mais cela peut aussi être personnel. Demandez des commentaires constructifs, identifiez qui pourrait vous fournir des références ou vous recommander à des collègues. Mettez à jour votre CV en mentionnant les dossiers auxquels vous avez contribué (feuille de transactions) et les compétences acquises. Soyez ouvert et flexible à d’autres avenues : cabinets boutiques, mandats contractuels, remplacements temporaires, postes en entreprise, etc.

5. Adoptez une approche stratégique                                                                                                                                                                                               

De nombreuses organisations évitent les candidats dont le CV montre des changements d’emploi fréquents. Même si les raisons sont valables, l’image que cela projette est difficile à surmonter. Ce phénomène n’est pas propre au monde juridique, mais il y est particulièrement important.Changer souvent d’emploi peut être perçu comme un signe d’instabilité, de manque de connaissance de soi, et comme un risque pour l’organisation en matière d’engagement à long terme. Nous recommandons d’évaluer vos objectifs à long terme avant de faire un changement. Réfléchissez bien à ce qui motive ce changement : est-ce une recherche de meilleures conditions, d’une plateforme plus prestigieuse ou plus pertinente ? Est-ce lié à un mauvais ajustement, à une prise de conscience que la culture ou le domaine de pratique ne vous correspondent pas ? Vos priorités ont-elles évolué ? Avez-vous appris à mieux vous connaître et à identifier ce qui vous convient professionnellement ?

Soyez prêt à aborder ces éléments en entrevue. Une communication honnête et articulée fait bonne impression et vous aide à trouver le bon environnement professionnel.

Si vous hésitez à changer ou si vous vous demandez comment cela pourrait affecter vos opportunités futures, prenez le temps de réfléchir et d’en discuter avec votre mentor – ou contactez-nous ! Nous pouvons vous aider à prendre une décision éclairée.